C'est l'aide que je n'ai jamais reçue, qui m'a le plus aidée !
- Baliforniia

- 2 mai
- 5 min de lecture

Bonjour les lecteurs ! On se retrouve une fois de plus dans un nouvel article ! Avec un sujet précieux à mes yeux. L'aide. Un mot bienveillant, positif et plein de sens dans de nombreuses situations.
Mais on va détourner légèrement le sujet... Je suis persuadée que vous connaissez ces moments où vous auriez envie que votre entourage vous tende la main, mais que personne ne vient à la rescousse ? Ces moments de vide et de découragement dans une situation particulière où de l'aide ne serait pas de refus et que les gens choisissent d'ignorer ? Et bien c'est de cela dont on va parler !
Aujourd'hui, je vais vous parler de l'aide que je n'ai jamais reçue de la part d'autrui, mais qui m'a justement permise de me relever, et d'avancer dans la vie, seule. En effet, dans beaucoup de situations personnelles je me suis retrouver confrontée à moi-même pour affronter des problématiques que je pensais ne jamais résoudre et pourtant, mon âme volontaire et déterminée, à su me sauvée.

Comme on dit, c'est dans les mauvais moments que l'on voit qui est là pour nous, et sans surprises, j'ai souvent été seule. Mais aussi pour une bonne raison, parce que je l'ai choisi ! Et oui, je préfèrerai toujours affronter les choses, seule, qu'accompagnée. Bizarre me direz-vous ! Non pas tant que ça... Lorsque l'on comprend que parfois les gens sont simplement là pour s'assurer que vous ne les dépassez pas ou que vous n'êtes pas au-dessus d'eux, là oui ils sont là, mais bien souvent avec la sincérité en moins.
Comme cette citation peut l'exprimer :
"Beaucoup veulent vous voir heureux, mais jamais mieux qu'eux."
Et c'est quand tu apprends cette leçon que tu ne comptes plus que sur toi et toi seul(e) !
Et pour cause, une majore partie de ma vie à été tourmentée au niveau mental et social. Et devinez comment je m'en suis sortie ? SEULE. Je me suis rendue compte à quel point, je suis forte, et que j'avais toutes les capacités en moi de m'aider et que je n'ai pas besoin de l'aide des autres pour avancer dans ma vie ou en tout cas moins que ce que je croyais.
Pourtant, plus jeune, j'étais une jeune fille qui ne savait pas être seule, qui ne prenait jamais un seul instant avec elle-même, car je pensais que je m'ennuierai avec moi-même, c'est bouleversant de le dire, parce qu'à l'époque je n'appréciais pas ma propre compagnie alors qu'aujourd'hui, lorsque je suis seule, je suis tellement bien avec moi-même ! Tellement sereine, calme, douce...Heureusement que j'ai grandis et évoluée sur le plan mental pour m'en apercevoir !

L'absence aide à se façonner soi-même. Elle nous montre que nous sommes puissants, qu'être seul(e) n'est pas négatif, bien au contraire, c'est là notre véritable pouvoir ! Alors, oui au début cela à été un choc profond de ne pas me sentir soutenue comme je le souhaitais, j'ai ressenti beaucoup de colère, d'injustice, de frustration, mais cela m'a permis de mettre en lumière énormément de choses et notamment le fait de devoir agir rapidement pour ma "survie" et de manière totalement imprévue.
Ce manque d'assistance m'a poussée à me dépasser, me transformer, et me reconstruire et devenir de plus en plus autonome. Et un jour, je me suis levée, sans plus attendre quoi que ce soit de qui que ce soit (c'est à cette période là que j'ai débuté le développement personnel ) et j'en suis venue à la conclusion que " ce n'est pas le secours qui m'a sauvée, mais plutôt le silence qui m'a révélée"
J'en ai passé des moments à faire des insomnies, à pleurer, douter, attendre que l'on vienne me sauver d'une situation difficile, qu'on m'appelle, qu'on m'envoie un message pour savoir comment j'allais réellement, qu'on me prenne par la main et qu'on s'occupe de moi comme un chaton sans défense, et plus le temps passait, moins mon téléphone sonnait et c'est en quelque sorte à partir de là, que je me suis responsabilisée soudainement, comme si un dédoublement de personnalité prenait le dessus sur tout ce que je se savais pas faire ou n'arrivais pas à faire. Ça a crée un véritable sentiment d'indépendance, d'être ma propre alliée, et aujourd’hui, j’aide les gens autrement, parce que je sais ce que c’est que d’attendre dans le vide, je m'investis moins, tout en poussant plus les autres à la réflexion avec eux-même. Être privé(e) d’aide, c’est être confronté(e) à un choix : s’effondrer ou se surpasser. Et je ne voulais pas continuer de sombrer, de me noyer dans le négatif, ne pas réussir moi aussi, je savais que je valais tellement plus que ça, que j'étais extraordinaire de par ma personnalité, je ne savais juste pas comment le mettre en avant alors j'ai développer ma sensibilité, mon âme, ma bienveillance naturelle, ma façon d'être en m'essayant à l'élégance, et au respect de mon image d'adulte qui se forgeait de plus en plus.

L’aide que nous ne recevons pas laisse une empreinte, mais pas toujours celle que l’on croit. Elle peut devenir une source de colère, de frustration… ou une impulsion vers la résilience, l’indépendance et la maturité. En apprenant à être seul(e), on apprend aussi à devenir solide, à s’aimer soi-même, et à se tendre la main.
Cet article invite à honorer notre parcours, même s’il a été semé d’absences. Car parfois, ce qui ne nous a pas été donné… nous a offert le plus grand des cadeaux : la capacité de nous construire de l’intérieur. Ce que la vie nous a refusé, elle nous l’a peut-être rendu autrement : en lucidité, en force, en liberté intérieure. Il y a des silences qui parlent, des absences qui sculptent. Et parfois, ce que l’on attendait des autres, c’est en soi qu’on le découvre. C’est ainsi que naît une force tranquille – discrète mais indestructible – dans le cœur de ceux et celles qui ont appris à se porter et s'élever eux-mêmes.
Pour autant, je n'en veut à personne de ne pas forcément m'avoir aidée quand j'en avais besoin ni d'avoir été là quand il fallait, parce que j'ai dû apprendre à me faire confiance sur ma capacité à résoudre les inconvénients par moi-même. Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin puissant. Il m’a appris que j'étais capable. Il y a une force immense dans le fait de se construire soi-même. Et ça, personne ne pourra jamais vous l’enlever.
J'ai cessé d'attendre la permission d'être validée dans mes choix et mes aspirations. Je me suis crée mes propres repères dans ma vie d'adulte. Car, c'est ma vie, je n'en n'ai qu'une, et je veux la vivre comme je l'entends n'en déplaise à certaines personnes, aujourd'hui peu m'importe. Je suis mon premier refuge. J'ai appris à me parler comme à un(e) ami(e) avec un dialogue bienveillant : “Oui, j’ai peur. Mais j’avance.” “Oui, je suis fatigué(e). Mais je tiens debout.”
Des mots pour toi :
Regarde où tu es aujourd’hui. Tu as avancé malgré tout. Ne doute jamais de ta valeur : tu es la preuve vivante que l’on peut se construire même dans le manque. Et ça, c’est une victoire que personne ne pourra t’enlever.
Prenez soin de vos coeurs.
Lilou.♥




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